Art contemporain
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Richard Texier
Portrait de Richard Texier 2014

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Richard Texier est un peintre, sculpteur et graveur français né à Niort le 28 juin 1955[1].

Il vit et travaille à Paris, dans le quartier de la Butte-aux-Cailles.

Biographie[]

Enfance au nord de la Charente : il peint depuis l'âge de 12 ans et se passionne pour les expériences surréalistes. Il entame à partir du début des années 1980 une très longue série de voyages : New York, Barcelone, Japon, Belgique, Russie, Chine…, série qui ne cessera finalement jamais.

Très rapidement, il réalise d’importantes expositions qui lui ouvrent des portes sur le monde ( Centre d’art contemporain de Moscou en 1992, musée du Botanique à Bruxelles, au musée national de Taiwan en 1996, au Meishuguan à Shanghai en 2005, à Hong kong en 2007…)

1973-1982 : Il s’installe à Paris pour étudier l’architecture et rédiger sa thèse « Constructions d’après nature », proche du land art.

Mise en place des premiers éléments du Jardin de Lune, sur lequel il travaille encore. Œuvres conceptuelles : suites Relevé de Lune, Relevé en place, Lieu bleu, Enregistrement lunaire. Série des « Calendriers Lunaires », point de départ de son œuvre, exposés à la Fiac.

Il synthétise l’essentiel de ses quatre années de recherche dans une thèse de doctorat d’arts plastiques « Lune, l’autre et le paysage »[2].

1983-1987 : Plusieurs expositions à New York : suites « Sentini » et « Sacro Bosco ».

Texier s’installe à la Butte-aux-Cailles (Paris). Il met en place une cosmographie personnelle en relation avec les schémas astronomiques anciens et présente, en 1985, sa première exposition itinérante, « Codex Mira », dans quatre musées français.

1989 : Début d'une longue série de voyage. Il expose à la fondation du château de Jau et à la galerie Ciento (Barcelone). L’ensemble de tapisseries La Suite des Droits de l’Homme est présenté à l’Opéra Bastille, l’Arche de la Défense, l’Assemblée nationale et maintenant dans le monde entier.

1990-1991 : Texier expose à l’abbaye aux Dames de Saintes, puis à Paris, au Japon, en Belgique et à New York.

Il investit un entrepôt désaffecté, quai de la Gare et peint vingt grands tableaux exposés au musée d’Angers.

1992-1993 : Année nomade. Texier occupe le Pavillon de la Culture de Moscou et réalise une suite de trente-six tableaux présentés à l’inauguration du Centre d’art contemporain de Moscou puis au musée du Botanique à Bruxelles.

Première exposition parisienne des sculptures. Première exposition au Japon. Rétrospective au château d'Amboise.

Il s’installe à la Manufacture des œillets[3] pour concevoir une suite de grandes peintures, « Le Continent de l’ange ».

1994-1995 : Expose à Nagoya, Osaka, Tokyo, Taipei, Taiwan et au château de Chambord. Plusieurs expositions à travers l’Europe.

Texier réalise des pièces murales, dont les titres L’Invention du monde, Machine à éclipses, Mécaniques à lorgner, révèlent l’esprit.

L’État français commande trois nouvelles tapisseries, La Petite Suite astronomique.

1996-1997 : Le Musée national de Taiwan présente 150 œuvres.

La Suite des Droits de l’homme est présentée au musée du Luxembourg (Paris).

Commande d’une sculpture monumentale pour le site de la corderie royale (Rochefort) : Les Outils du navigateur. À la médiathèque de Poitiers, il réalise Le Centre, le Cercle et la Périphérie.

Expositions à la galerie Reflex (Amsterdam) et à la galerie Thessa Herold (Paris).

Texier investit l’immense chantier naval du Ponant à la Rochelle.

1998 : Atelier nomade à la villa Noailles[4]. Une exposition lui est consacrée du 27 mai 1998 au 14 septembre 1998 au Musée national de la Marine.

Il conçoit un jardin astronomique pour un château médiéval du sud de la France.

1999–2001 : Réalise plusieurs sculptures monumentales pour la ville d’Amsterdam et pour la ville d’Hyères.

Le Système du monde, une œuvre de quatre-vingt-deux éléments, qui explore l’iconographie astronomique depuis la Renaissance est présentée dans les tours Tanagra de la Défense (Paris).

2002-2003 : Nouvelles sculptures en bronze représentant des animaux mythiques.

Texier est nommé peintre officiel de la Marine (en 2003)[1].

Il s’installe au Starett Lehigh Building à New York, peint une quarantaine de tableaux, exposés par la Road Point Gallery.

Nouvelle résidence nomade, le phare de Cordouan, où il réalise une vingtaine de tableaux.

Commande de Cosmos, animal mythique en bronze pour les jardins publics de l’île de Porquerolles.

Texier réalise l’épée d’académicien de Zao Wou-ki.

2004 : Séjour en Chine où il réalise d’immenses sculptures et peintures.

Texier expose à l'ARCO de Madrid (galerie Tessa Herold) et présente une rétrospective à La Rochelle.

Il réalise une tapisserie monumentale pour le musée du Président-Jacques-Chirac à Sarran et des vitraux pour le chœur de l'église de l’abbaye de Trizay (Charentes).

2005-2006 : Exposition au Meishuguan, musée des beaux-arts de Shanghai.

Texier réalise trois sculptures monumentales (Shanghai, La Rochelle et Niort) .

2007 : Exposition au Grand Palais, à la galerie Alisan Fine Art de Hong Kong, pour le French May, et à la galerie San Carlo à Milan.

Réalisation d’animaux mythiques pour Daum.

2008–2009 : Réalisation de plusieurs sculptures monumentales en bronze.

2010 – 2011 : Création pour le nouveau siège de la Macif d’une grande sculpture mobile intitulée Guetteurs de vent.

Rétrospective à Rouen accompagnée d’un hors-série Beaux-Arts magazine.

Exposition des œuvres récentes à la galerie Pierre-Levy à Paris.

Réalisation de la sculpture Angel Bear pour l’exposition Monuments et animaux organisée par le Centre des monuments nationaux.

2012 : Installe son atelier nomade à Rangoon en Birmanie. Il y réalise une suite de peintures inspirée par l'esprit du pays. Il reçoit la visite d'Aung Sang Su Ki qui vient peindre avec lui.

Développement d'un nouveau travail : les Panthéo - Vortex, corpus d’images créées qui revisitent le règne animal, végétal, minéral et les sciences de la vie.

2013- 2014 : Exposition de 11 sculptures monumentales sur Orchard Road à Singapour.

À venir : Il montrera pour la première fois la suite Pantheo-Vortex à la galerie Guy Pieters à Saint-Paul de Vence durant l’été 2014.

Exposition, en septembre 2014, à la galerie Frémontier à Paris, d'une installation autour de l'Alchimie du désir.

Œuvres[]

Un imaginaire poétique[]

Il peint à plat en juxtaposant des couches successives dont chacune conserve l'histoire de ses états passés permettant d'avoir ainsi une dimension synchronique et diachronique. Ses œuvres représentent souvent un espace immense présentant une texture grenue et onduleuse de peau d'éléphant bardée de cicatrices, de scarifications qui révèlent des continents, des failles tectoniques, des plissements, des courbes de niveau. Sa matière est constituée de pierres volcaniques, de cristaux de quartz, de galets, de pigments naturels avec des efflorescences (ocre, jaune, rouge, terre de Sienne) qui ourlent la couleur, le côté scintillant enrichissant de manière considérable la vie de la matière, rendant les tableaux plus biologiques. La peinture est pour Richard Texier un canal instinctif d'éblouissement. Sur cette texture, sont parsemés des croix potencées, des tridents, des filaments en pétioles, des amphores, des chapiteaux de colonnes ioniques, des lampes à huile, des fragments de xylographies anciennes, des schématisations sidérales de constellations, des représentations d'astres, des feuilles de calcul et des lettres en langue ancienne dont certaines à l'envers qui font écho à des mots suggérant le voyage, comme NORD ou EPISOD ou MAGELLAN, . Progressivement, son monde s'est débarrassé de fioritures et s'est apaisé. Il est en quête d'ordre et de mesure en organisant mieux ses points forts. La joie reste le leitmotiv de son œuvre que ce soit en peinture ou en sculpture (bois, laiton, bronze). Ses premières œuvres étaient immergées dans un bain de signes et de couleurs. Dans un pêle-mêle réjouissant, se mélangeaient des pluies d'étoiles, des rougeoiements d'astres dans un magma festif.

Richard Texier ne regarde pas le monde mais le ciel de Kepler, de Tycho Brahe, de Galilée, de Laplace, de Sacrobosco et de Ptolémée qui sont ses peintres préférés. Ses inspirations picturales sont aussi les marins, les botanistes, les aventuriers, les philosophes et les cartésiens, les intellectuels de la Renaissance et du XVIIIe siècle.

Les trois courants[]

Le littoral atlantique, territoire de son enfance, marque profondément l'œuvre de Richard Texier. Celle-ci parle d'un univers rêvé, élargi, de la difficulté de chacun d'entre nous à se repérer dans la complexité du monde. Texier perpétue les recherches plus poétiques que scientifiques des premiers astronomes, schémas d'éclipses et mécaniques célestes, où il concentre une part importante de ses habituelles sources d'inspiration iconographiques.

Trois courants majeurs structurent ses recherches et son œuvre : l’hybridation, la conquête du ciel, la quête identitaire.

Hybridation[]

L’hybridation est une quête salutaire pour l’humanité. Richard Texier s’en inspire pour imaginer des animaux mythiques ; toutes les grandes civilisations, la Grèce antique, l’Amérique précolombienne, la Chine impériale, l'Égypte ancienne ont créé des animaux mythiques, des demi-dieux, protecteurs et inspirateurs de vie.

Nous vivons l’hybridation des idées, des savoir-faire, des territoires, des peuples et des cultures. Texier célèbre ce grand mouvement mondial par des suites d’œuvres : « Bionics », « Hybrids », « Generis ».

Conquête du ciel[]

La conquête du ciel est en marche depuis que l’homme regarde les étoiles. Ptolémée, Copernic, Kepler, Galilée, Einstein… sont les marches de la grande échelle qui permet chaque jour à l’humanité de conquérir le cosmos.

Cette vaste perspective est le sujet qui a une attirance quasi religieuse pour Richard Texier des séries : « Theoria Sacra », « Instrumento », « Mecanic Circus ».

Quête identitaire[]

Qui sommes nous, qu’est-ce qui vit en nous, appartenons-nous à un clan, à un groupe humain, à une nation ? Chacun se pose ces questions et règle sa vie en fonction des réponses qu’il y apporte ; quel est notre rapport aux autres, à l’altérité, notre perception de l’étranger ?

Ces questions centrales pour vivre ensemble, Richard Texier les abordent dans ses pocket films et dans la série générique « Homo Mudo ».

Pantheo-vortex[]

Ce projet est une stratégie de création pour aborder le mystère et la dimension magique de l'existence. Grande unité conceptuelle et plastique.

Zoom sur la Villa de Noailles[]

À l'automne 1998, Richard Texier tient résidence à la villa de Noailles où il crée cinquante-quatre œuvres nimbées des couleurs de lune et du soleil. Pour la première fois, ce lieu accueillait l'atelier d'un artiste. Cet endroit est hautement symbolique car il fut le lieu du tournage du film de Man Ray, en 1929 Les mystères du Château du dé qui mettait en scène des ombres fantastiques et des baigneurs sans visage. Ce film est d'ailleurs inspiré du poème de Mallarmé « Un coup de dés ». Luis Buñuel écrivit aussi dans cette villa le scénario de l'Âge d'Or dont la diffusion du film sera interdite pendant cinquante ans.

Pour la première fois aussi, Richard Texier s'installait près de la Méditerranée et faisait surgir des monstres dans sa peinture. Ses toiles qui invitaient antérieurement à découvrir des terra incognita, à une navigation erratique pour élargir la dimension temporelle, à un rêve vers des territoires sans horizon, à rechercher un passage qui se dérobe tout le temps se concentrent sur l'horizon de Saint Bernard, abandonnant le principe de monde pour se focaliser sur le principe de Noailles.

Si Richard Texier met entre parenthèse sa cosmographie, il fait quand même appel à Sébastien Münster, un géographe allemand du XVIe siècle qui lui avait servi de point d'appui pour mettre en scène son imagerie du monde par une interprétation poétique de ses signes astronomiques. Le but ambitieux de Münster était « la description du monde entier et de tout ce qu'il contient ». Or ce monde est peuplé de monstres comme il en existe dans les récits et les légendes de marins. Ce lieu est aussi mythique par les célébrités de l'architecture, du surréalisme ou du cinéma qui ont contribué à la renommée du lieu. Citons les propriétaires du lieu Charles et Marie-Laure de Noailles, les architectes Robert Mallet-Stevens, Djo-Bourgeois, Gabriel Guévrékian, le décorateur Francis Jourdain, un ami Étienne de Beaumont, les artistes Man Ray, Salvador Dali, Luis Bunuel. La peinture de Richard Texier juxtapose les monstres marins de Münster et les artistes renommés de l'époque : La Spirale du vicomte, La course blanche de Marie-Laure, Rob est là ; La parade de Beaumont, Le songe de Djo, Le bain de Gabriel G, Le temps de Jourdain, Man Regal, Le chou andalien, L'étonnement de Monsieur Bunuel.

La peinture de Richard Texier révèle sous une lumière qui dérange notre langueur les choses étonnantes qui nous entourent et dont nos sens nous apportent une signification mécanique par le poids de l'habitude. Son expression artistique pleine de poésie permet de libérer nos sens du poids des normes, des conventions sociales et des restrictions. Richard Texier met en éveil notre imaginaire pour nous mettre dans un état identique à celui qui rate le dernier bateau d'une île. La villa de Noailles n'est plus envisagée par sa dimension architecturale, touristique ou historique. En faisant entrer la monstruosité, la Villa de Noailles apparaît par ce qu'elle a « de spécial, de fou, de ridicule et de beau ». Le poisson annonceur de Modern Song, le dragon ailé de Dé rouge et passe, le serpent de mer du Rire de Charles sont des monstres présents pour affirmer  "le caractère incompréhensible de ce qui est". Cette incompréhension relève de notre schéma mental empesé par les normes de l'habitude, par notre incapacité à évoquer une raison, à donner sens à tout ce qui intervient de particulier dans une existence aléatoire et insensée. Les monstres de Texier nous désapprennent soudain de penser, de banaliser et de récupérer, selon les schémas culturellement apaisants de l'explication causale ». Apparaît alors la fulgurance de la réalité déchargée du poids des sens et des usages qui nous guident selon les principes de l'action utile et de la vie commune. Le caractère subversif du lieu suite à l'écriture du scénario antireligieux et révolutionnaire de L'âge d'or inspire Richard Texier en citant « Jésus Christ Rastaquouere » de Francis Picabia et peint "Vis pour ton plaisir", injonction pleine d'élan autrefois précisée par « Il n'y a rien, rien, rien que la valeur que tu donneras toi-même à tout ».

Bibliographie[]

Publications de Richard Texier[]

  • 1979 : Constructions d’après nature, ouvrage en trois parties édité avec la participation du Centre national d’art contemporain, Paris, 144 p.
  • 1981 : Lune, l’autre le paysage, publication en trois époques, Paris, 240 p.
    • Modèle:1re : Espaces de recherche et techniques d’approche du paysage
    • Modèle:2e : Précis d’astronomie vérifiée et représentation du cycle lunaire
    • Modèle:3e : Présentation de diverses attitudes, installations, réalisations dans le paysage
  • 1983 : Petit Précis cosmographique, ensemble composé de douze diagrammes célestes, sous pli de retenue, édité à 100 exemplaires, Paris, 12 p.

Monographies et livres sur Richard Texier[]

  • 1982 : Richard Texier, peintures sur Ingres, textes de Michel Butor et Jan-Laurens Siesling, Paris, éd. Rotor, 116 p.
  • 1983 : Richard Texier, Mutus Luner, textes de Sherry Barbier et Jean-Luc Chalumeau, New York, éd. Simon Chaput, 56 p. (éd. anglaise)
  • 1986 : Richard Texier, Jardin de lune, textes de Dominique Clément et de Richard Texier, portfolio concernant une fiction de jardin astronomique, Poitiers, éd. Projet, 24 p. (bilingue français/anglais)
  • 1989 :
    • Richard Texier, ou le droit d’épave, texte de Denis Montebello, Cognac, Le Temps qu'il fait, 72 p., accompagné d’un tirage de tête de 65 exemplaires sous emboîtage avec une gravure originale de l’artiste
    • Les Tapisseries des Droits de l’Homme, œuvre de Richard Texier, texte de Jean-Noël Jeanneney, Niort, Mutuelle des instituteurs de France, 90 p.
  • 1990 : Richard Texier. Peintures 1989-1990, textes de Christine Buci-Glucksmann, Philippe Carteron, Michel Cassé et Michel Enrici, Paris, éd. Aaltus Cassendi en collaboration avec l’abbaye aux Dames de Saintes, 144 p. (bilingue français/anglais)
  • 1991 : Richard Texier, texte et photographies de Jean-Marie Del Moral, Paris, éd. Aaltus Cassendi, 168 p. (bilingue français/anglais)
  • 1993 : Richard Texier de 1982 à 1993, texte de Jean-Marie Laclavetine, photographies de Thierry Girard, Amboise, éd. du Cygne, 144 p. (bilingue français/anglais)
  • 1995 : Richard Texier, monographie, texte de Patrick Grainville, entretien de Richard Texier avec Gérard de Cortanze, Paris, La Différence, 355 p. ; rééd. complétée, 1999, Ed. La Différence, 410 p.
  • 1996 : Richard Texier. Les Dieux de la nuit, texte de Jean-Marie Laclavetine, Cognac, Le Temps qu’il fait, 104 p., accompagné d’un tirage de tête de 33 exemplaires avec une gravure originale de l’artiste.
  • 1997 : Richard Texier. La clé du monde, tome 1 du catalogue raisonné de l’œuvre gravée, textes de Pascal Bonafoux et Gérard de Cortanze, Paris, Somogy, 160 p., accompagné d’un tirage de tête de 47 exemplaires avec une gravure originale de l’artiste (bilingue français/anglais)
  • 1998 :
    • Richard Texier. Les Outils du navigateur, texte d’Emmanuel de Fontainieu, préface d’Érik Orsenna, Cognac, Le Temps qu’il fait, 80 p.
    • Richard Texier. Le Centre, le Cercle et la Périphérie, texte de Jean-Pierre Verdet, Cognac, Le Temps qu’il fait, 144 p.
  • 1999 : Richard Texier à la Villa Noailles, textes de François Carrassan et Daniel Dobbels, éditions Plumes et Flammarion, 112 p. (bilingue français/anglais)
  • 2000 : Richard Texier. Latitude atlantique (Atlantic Latitude), monographie, texte de Kenneth White, Quimper, éd. Palantines, 160 p. ; rééd. complétée, 2001 (bilingue français/anglais)
  • 2004 : Richard Texier, monographie, texte de Daniel Pennac, Paris, Flammarion, 384 p.
  • 2006 : Richard Texier. La route du levant, catalogue raisonné de l’œuvre gravé, texte de Gérard de Cortanze, Somogy, Paris, 320 p., accompagné d’un tirage de tête de 110 exemplaires avec deux gravures originales de l’artiste (bilingue français/anglais)
  • 2008 : Richard Texier, Theoria Sacra, texte de Philippe Le Guillou, Cognac, Le Temps qu’il fait, 144 p.
  • 2011 : Richard Texier, Stella Icona (portfolio de photographies), texte de Stéphan Lévy-Kuentz, Paris, Chez Higgins, 20 p.

Catalogues d’expositions[]

  • 1980 : Peintures de Richard Texier, texte de François Wehrlin, Orléans, maison de la culture, 16 p.
  • 1981 : Richard Texier, texte de Laurent Méric, New York, éd. Simon Chaput, 20 p.
  • 1982 : Richard Texier. Œuvres lunaires, texte de Luc-François Granier, Paris, éd. Aport, galerie Claudine Bréguet, 24 p. (bilingue français/anglais)
  • 1983 : Richard Texier, peintures 1983, fold-paper édité lors de l’exposition à l’entrepôt Michal, entretien avec Kenneth Walter, Paris, éd. Graphic, non paginé
  • 1984 : Moon Man Lands in New York, New York, Exhibition Space Simon Chaput, non paginé (en anglais)
  • 1985 :
    • Richard Texier, Codex Mira, textes de Peter Frank, Christian Gendron et Pierre Restany, coédition ministère de la Culture, Centre de création artistique, musée de Niort, 80 p. (bilingue français/anglais)
    • Richard Texier, peintures, texte de Peter Frank, New York, Kouros Gallery, 32 p. (en anglais)
  • 1986 :
    • Richard Texier, peintures, supplément au catalogue Codex Mira, La Rochelle, musée d’Art et d’Histoire, 6 p.
    • Richard Texier, rugs and works on paper, texte de Patrick Steede, New York, Gallery of Applied Arts, 6 p. (en anglais)
  • 1987 : El Continente de la Peonza, textes de Thierry Guinhut, Karl Inderberg, Andrzej Turowski et photographies de Jean-Marie del Moral, musée de Gijón (Espagne), 104 p. (bilingue français/espagnol)
  • 1988 : Richard Texier, peintures 1988, texte de Bertrand Gibert, Luxembourg, galerie Léa Gredt, 40 p.
  • 1989 :
    • Richard Texier, peintures 1988-1989, texte de Franck-André Jamme, Guebwiller, éd. Aaltus cassendi, 80 p.
    • La Suite des Droits de l’Homme, texte de Jacques Fadat, entretien avec Sylvie Boulanger et Christian Gendron, Aubusson, Cercle de la Tapisserie, 48 p.
  • 1990 : Richard Texier. Épisode. À rebours, Paris, galerie Bernard-Davignon, 12 p. (bilingue français/anglais)
  • 1991 : Richard Texier, Bitumes 1990-1991, texte de Michel Enrici, Paris, galerie Bernard-Davignon, non paginé
  • 1992 :
    • Richard Texier, sculptures (premier document sur les sculptures réalisé à l’occasion de la Fiac), fold-paper édité par la galerie Hadrien-Thomas, Paris, non paginé
    • Richard Texier, Москва 92, textes de Léonid Bajanov, Michel Luneau et Victor Miziano, Moscou-Bruxelles, Centre d’exposition de la Russie / galerie Michel Luneau, 32 p. (bilingue français/russe)
  • 1993 :
    • Richard Texier. Gravures-Etchings, fold paper, New York, éd. Simon Chaput, 31 gravures, non paginé (bilingue français/anglais)
    • Richard Texier, Moscou 92, textes de Catherine De Brackelaere, Léonid Bajanov, Victor Miziano et Stéphane Penxten (texte et entretien), Bruxelles, musée du Botanique, 144 p. (bilingue français/anglais)
  • 1994 : Richard Texier, Sculptures, textes de Jean-Louis Giovannoni, Melle, Éditions du Cinq, 40 p.
  • 1996 :
    • Richard Texier, peintures récentes, texte de L. Besançon, éd. Virus Gallery, Anvers, 70 p.
    • Les Tapisseries des Droits de l’Homme, textes de Jacques Chirac et de René Monory, Jean Kahn, Philippe-Henri Morbach, Hervé Coulaud, éd. du Comité national de la tapisserie d’Aubusson, 60 p. (bilingue français/anglais)
  • 1997 : Richard Texier. De la conjonction des systèmes au partage des eaux, textes d’Emmanuel Guigon et Valère Bertrand, éd. galerie Thessa Hérold, 80 p.
  • 1998 : Richard Texier. Œuvres récentes, texte de Claire Poinas, éd. J. Bastien Art Gallery, 24 p. (bilingue français/néerlandais)
  • 2001 : Homo Stella, le nouveau système du monde, texte d’Alexandre Grenier, éd. galerie Thessa Hérold, 64 p.
  • 2003 : Les Îles de la destinée, texte de Serge Raffy, éd. Thessa Hérold, 80 p.
  • 2004 :
    • Nomadic résidencies, fold paper, éd. Number D Gallery, Shanghai
    • Richard Texier, l’arpenteur de rêves, entretien avec Henri Jobbé-Duval, textes de Gérard Barrière et Françoise Marquet, éd. Connaissance des arts, hors-série, 34 p.
  • 2005 :
    • Richard Texier, l’Ouest Céleste, éd. musée des beaux-arts de Shanghai, textes de Zao Wou-Ki, Daniel Pennac, Serge Raffy, 176 p.
    • Richard Texier. Territoires et animaux mythiques, éd J. Bastien Gallery, textes de Françoise Marquet et Daniel Pennac, 16 p.
  • 2006 :
    • Richard Texier. Cinq grandes sculptures en bronze au Grand Palais, fold paper, texte de Jean-Claude Carrière, éd. Thessa Hérold à l'occasion d’Art Paris
    • Richard Texier. Animaux mythiques, éd. Number D Gallery, Shanghai, 16 p.
  • 2007 :
    • Chinese Nautical Charts, éd. Alisan Fine Arts gallery, Hong Kong, textes de Zao Wou-Ki et Alice King, 44 p. (bilingue anglais/chinois)
    • Opere recenti, texte de Martina Corgnati, éd Galleria San Carlo, Milan, 76 p. (bilingue français/italien)
    • Richard Texier. Soleil au nord, texte de Jean-Marie Laclavetine, Cognac, Le Temps qu’il fait, musée de Saint-Gaudens, 80 p.
  • 2008 :
    • Richard Texier, nouvelle collection Daum, texte de Guillaume Morel, éd. Connaissance des arts, hors-série, 42 p. (bilingue français/anglais)
    • Richard Texier. Créatures mythiques, textes de Zao Wou-Ki, Daniel Pennac, Richard Texier, éd. M Art Center Gallery, Shanghai, 182 p. (bilingue français/chinois)
    • Richard Texier, œuvres récentes, entretien avec Henri Jobbé-Duval, éd. Beaux Arts magazine, hors-série, 42 p.

Livres illustrés[]

  • 1988 : C’est comme ça, de Georges-L. Godeau, avec un dessin en couverture, Saint-Florent-des-Bois, éd. Le Dé Bleu
  • 1989 :
    • La Danse suivi de Débris reconstruits de Lokenath Bhattacharya, version française de Franck-André Jamme, avec quatre peintures originales sur les 24 exemplaires, Paris, éd. Festina Lente
    • Les Chambres de l’œil, de Franck-André Jamme, avec une peinture originale sur les 24 exemplaires, Saint-Clément, éd. Fata Morgana
  • 1990 :
    • Bois de lune, de Franck-André Jamme, avec deux gravures sur les 50 exemplaires de tête, Saint-Clément, éd. Fata Morgana
    • Une petite affaire un peu spirituelle, de Franck-André Jamme, avec une peinture originale sur les 24 exemplaires, Paris, éd. SLM
  • 1991 : Trois fois rien, de Richard Texier, avec trois traces retenues sur les 24 exemplaires, Paris, éd. Encore
  • 1992 :
    • Pas japonais, de Jean-Louis Giovannoni, avec une peinture originale sur 11 exemplaires et une gravure sur 33 exemplaires, l’ensemble constituant le tirage de tête, Le Muy, 2d. Unes
    • Sept pas, de Richard Texier, avec une suite de traces peintes sur les 24 exemplaires, Paris, éd. Fakir-Press
    • Le Roi du bois, de Pierre Michon, avec une peinture originale sur 12 exemplaires et trois gravures pour 24 exemplaires, l’ensemble constituant le tirage de tête, Paris, éd. Infernales
  • 1994 : Nicolas de Staël, texte d’André du Bouchet, photographies originales signées par Denise Colomb, avec une peinture originale, 20 exemplaires, Paris, éd. Au Fil de l’Encre
  • 1996 :
    • L’horizon est plus grand, texte de Patrick Deville, avec une couverture lithographiée marouflée sur toile et huit lithographies-monotypes, 21 exemplaires, Nantes, éd. Le Petit Jaunais
    • Le Navire poulpe, texte de Gilbert Lascault, portfolio avec une couverture lithographiée et sept lithographies, 27 exemplaires, Nantes, éd. Le Petit Jaunais
  • 1998 :
    • Traité des possibles, texte de Zéno Bianu, avec soixante-quatre dessins à l’encre ; l’édition originale comprend 640 exemplaires, 32 numérotés sur velin johannot avec un dessin original et 608 sur vergé ivoire, Saint-Clément, éd. Fata Morgana
    • Se noyer en eau sèche, texte de Salah Stétié, avec sept eaux-fortes, 80 exemplaires, Paris, éd. RLD
  • 1999 :
    • Codex océanicus, texte de Kenneth White, avec sept eaux-fortes, 75 exemplaires, Paris, éd. RLD
    • Figures du refus, texte de Cédric Demangeot, avec 9 dessins à l’encre ; l’édition originale comprend 400 exemplaires sur vergé ivoire, les 13 premiers sont numérotés sous couverture spéciale avec un dessin original, éd. Fata Morgana
    • Rêves, texte de Ernst Jünger, avec 23 dessins à l’encre ; l’édition se limite à 900 exemplaires sur vergé ivoire, éd. Fata Morgana
  • 2000 : Nu de la fin du jour, texte de Lokenath Bhattacharya, avec 12 dessins ; l’édition originale comprend 600 exemplaires sur vergé, éd. Fata Morgana
  • 2001 :
    • Ex-voto, ouvrage réalisé à l’eau-forte, 112 exemplaires, Paris, éd. RLD
    • Fugue, texte de Zeno Bianu, avec deux eaux-fortes, 120 exemplaires, Paris, éd. Maeght
    • Le temps qu’il fait, catalogue publié à l’occasion du Modèle:20e anniversaire des éditions, avec une gravure originale, 112 exemplaires, Cognac, Le Temps qu'il fait.
    • Altantic Latitude, réédition de la monographie de Kenneth White, avec une gravure originale, 66 exemplaires, Quimper, éd. Palantines
  • 2002 :
    • Pierre ouverte, texte de Zeno Bianu, avec trois eaux-fortes et une pierre trouée, 88 exemplaires, Paris, éd. RLD
    • Exercices d’aimantation, texte de Zéno Bianu, avec trois dessins à l’encre ; 450 exemplaires dont 30 accompagnés d’une eau-forte, éd. Les Petits Classiques du grand pirate
  • 2003 :
    • In situ, avec six eaux-fortes, 105 exemplaires, Paris, éd. RLD
    • Une bouteille à la mer, texte de Gérard Macé, avec trois gravures, 75 exemplaires, éd. Sérendip
  • 2004 :
    • Patrouilleur d’étoiles, texte de Jean-Louis Foulquier, avec quatre gravures, 55 exemplaires, éd. Les Francofolies
    • La Route des terres chaudes, texte de Jean-Marie Laclavetine, avec six peintures originales, 7 exemplaires, éd. Vice Versa
  • 2005 : Les Rougets, texte d’André Pieyre de Mandiargues, avec deux peintures originales, 15 exemplaires, éd. Fata Morgana
  • 2006 : L’Ouest céleste, texte d’Isabelle Autissier, avec cinq gravures, 55 exemplaires, éd. Robert et Lydie Dutrou

Filmographie[]

De Richard Texier[]

  • 2008 : Rouge très très fort sur Zao Wou-ki, publié en coffret DVD aux éditions Biro et diffusé sur Arte
  • 2013: La Mort de Cléopatre , Youtube
  • 2013: Gabrielle d'Estrée , Youtube
  • 2015: Le signe Nomade, documentaire sur Farid Belkahia publié en coffret DVD

Sur Richard Texier[]

  • 1991 : L'Arpenteur Céleste, un film de Camille Guichard, 13 min, production et diffusion Terra Luna Films

Notes et références[]

  1. 1,0 et 1,1 Notice d'autorité personne du catalogue général de la BNF.
  2. Mention très bien.
  3. À Ivry-sur-Seine.
  4. La quarantaine de tableaux réalisés est reproduite dans un ouvrage édité par Plume.

Liens externes[]

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