Art contemporain
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Pierre Székely
Pierre Székely, 1994 (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain)

Naissance {{{date_de_naissance}}}

Pierre Székely, né à Budapest le 11 juin 1923 et mort à Paris le 3 avril 2001, est un sculpteur hongrois.

Biographie[]

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Energie solaire (1962), Sankt Margarethen im Burgenland

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Kontakt (1962/63), Berlin

À partir de 1941 il fait son apprentissage dans l'atelier d'Hanna Dallos[1] à Budapest. Dessinatrice, graphiste, graveur sur bois, celle qu'il considère comme son « maître au sens asiatique du mot »[2], fut assassinée par les Nazis en 1945[3],[4]. Il est relégué en camp de travail fin 1944. Székely s’y initie à la taille de la pierre. Puis il se retrouve au départ d’un convoi de déportés vers l’Allemagne. Il s’échappe et erre dans Budapest jusqu’à la libération de la ville en avril 1945. Il réalise des dessins et des affiches, commence à être connu. Il est fiancé à Vera Harsányi. En 1946 il entreprend un voyage d’études à Paris, il s’y installera définitivement.

En 1950 il emménage avec sa femme, Vera Székely (elle devient également une artiste très connue pour ses céramiques) dans un pavillon à Bures sur Yvette dans la vallée de Chevreuse. Il y réalise des œuvres influencées par le surréalisme ainsi que ses premières sculptures en pierre à caractère abstrait.

En 1955 Pierre Székely s’installe à Marcoussis. Il y demeure jusqu’en 1976. Il réalise des dessins, des objets en pierre, en céramique, en bois, en métal, des objets de culte.

En 1957 il construit un ensemble de sculptures jeux à Clamart, cette réalisation sera suivie de nombreuses autres (L’Haÿ les Roses, Palaiseau, Amiens, Cambrai, Brest, Grenoble, etc).

À partir de 1959, il réalise de nombreuses sculptures, œuvres monumentales, aménagements. En collaboration avec des architectes il mène à bien plusieurs projets importants : le village de loisirs de Beg Meil avec Henri Mouette, l’église du Carmel de Saint-Saulve[5] avec Claude Guislain, une sculpture escalade à Evry (« La Dame du Lac »)[6].

En 1966, il met au point sa technique de taille du granit à la flamme. En 1968, année des jeux olympiques de Mexico, il édifie « Soleil bipède » sur la Route de l’amitié internationale. En 1981, une rétrospective est organisée à l'Hôtel le la monnaie à Paris. En 1984, le Président François Mitterrand lui rend visite dans son atelier et lui commande plusieurs sculptures, dont une pour un cadeau à Menahem Begin.

Il a produit aussi des estampes, des dessin et de la peinture à la cire. Il a également réalisé quelques centaines de petites sculptures de collection privée. Il considère que ses œuvres ne sont ni abstraites, ni figuratives, mais « expressives ». Ses œuvres se veulent en harmonie avec l'univers et avec la nature humaine.

Il a été membre du groupe Espace fondé par André Bloc en 1951 et du groupe international d’architecture prospective (GIAP) fondé par Michel Ragon en 1965[7].

Il est le père d'Anne-Maria Székely-Conchard, née en 1949, du designer Martin Szekely, né en 1954, et de Gabriel Székely, né en 1987.

Musées[]

Deux musées en plein air sont entièrement consacrés à son œuvre : l'un ouvert en 1991 à Pécs (Hongrie), l'autre en 1993 à Sekigahara (Japon).

D'autres musées présentent ses œuvres :

  • le musée du Château de Vascœuil, dans l'Eure, expose des sculptures dans le parc
  • le Musée des Ursulines de Mâcon, en Saône-et-Loire, possède de nombreux dessins
  • la FRAC Centre (Fonds régional d'art contemporain de la région Centre-Val de Loire) à Orléans possède une dizaine d'œuvres dans sa collection "Arts et architecture"[8].

Récompenses et distinctions[]

  • 1978 : Docteur honoris causa de l'Académie royale des beaux-arts de La Haye[7]
  • 1978 : Grand prix de la Biennale internationale des arts de la rue, en reconnaissance de ses nombreuses sculptures installées dans des cités, des lycées et des collèges français[9]
  • 1990 : Ordre national du Mérite[9]
  • 1998 : Chevalier de la Légion d’honneur[9]

Références[]

Voir aussi[]

Bibliographie[]

Livres[]

  • Sylvie Gaillaguet, Székely, l'œuvre, Palatinus Könivek, 1998

Films[]

  • Ilona Bayer, Pierre Dragon (1998).
  • Fabienne Issartel, Le ciel est sous nos pieds[1].

Liens externes[]