James Guitet | |
James Guitet (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain). | |
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James Guitet est un peintre et graveur français né à Nantes le 11 avril 1925 et disparu le 14 décembre 2010.
Biographie[]
1946-47 Académie Jaudon, Paris.
1944-45 École des Beaux-arts de Nantes.
À Paris, son amitié avec Michel Ragon, rencontré en 1943 à Nantes, s'affirme.
1948-1955 Parallèlement à son enseignement au Lycée d'Angers, James Guitet développe son œuvre. Celle-ci s'établit dans l'abstraction, expressionniste d'abord puis plus géométrique.
À partir de 1955 il se tourne davantage vers une peinture de matière.
1954-57 Professeur a l'École des Beaux Arts d'Angers.
1956-1963. Il enseigne à Versailles. Voyage aux Pays-Bas. Il aborde la gravure, à laquelle il consacre désormais une partie de son temps. Il expose aux Biennales de Paris puis de Venise. Il effectue un séjour en Grèce.
1963 Première exposition personnelle parisienne à la Galerie du Haut-Pavé.
1965-1973 Il pratique la recherche architecturale et la tapisserie. Ces activités, comme l'enseignement auquel il attache une très grande importance, apparaissent comme des compléments nécessaires de son travail pictural. Celui-ci se poursuit et s'enrichit de ces expériences.
1970 Professeur de peinture et de gravure à L'U.E.R. Sorbonne, Paris.
Entre 1970 et 1973, il créera plusieurs décors pour un service de table ainsi que des vases en porcelaine à la Manufacture nationale de Sèvres. Ils seront imprimés en or sur les pièces, à partir de plaques gravées par Guitet.
Par le biais de la gravure James Guitet s'intéresse au livre. Il commence à cette période à créer ses « livres blancs », livres sculptés dans lesquels on peut retrouver sa fascination pour le volume et l'architecture.
Paysagisme abstrait ? Naturalisme abstrait ? Les mots, les expressions hasardées glissent sur la réalité de l’œuvre. James Guitet explore la peinture.
S'il n'est pas impossible d'apparenter son parcours à l'art conceptuel, la spiritualité qui se dégage des œuvres interdit de l'y cantonner, autant que leur sensualité immanente. Sur sa réflexion un peu solitaire à l'écoute du monde, il en bâtit un autre plus intérieur, peut-être au-delà déjà, de la dissolution de l'espace et de la fragmentation du temps qui caractérise la modernité[1].
Expositions personnelles[]
- 1954 Galerie Arnaud, Paris
- 1956 Galerie Arnaud, Paris
- 1957 Galerie Van de Loo, Munich, Allemagne, Galerie Grange, Lyon
- 1958 Galerie Arnaud, Paris
- 1959 Galerie Droulez, Reims, Galerie la Citadella, Ascona, Suisse
- 1960 Galerie Arnaud, Paris
- 1962 Galerie Arnaud, Paris
- 1962-67 Galerie Argos, Nantes
- 1963 École Polytechnique, Paris
- 1964 Galerie Camille Hébert, Montréal, Musée des Beaux-Arts, Verviers, France
- 1964-65-67 Galerie Juillard, Versailles
- 1965 Galerie Merlin, Athènes, Grèce
- 1965-70 Galerie Le Lutrin, Lyon, France
- 1968 École des Beaux-Arts, Angers, Galerie Arnaud, Paris
- 1969 Galerie Kramare, Prague, Tchécoslovaquie
- 1970 Musée des beaux arts, Compiègne, France
- 1971 Galerie Arnaud, Paris
- 1972 Galerie Gilles Corbeil, Montréal
- 1974 Musée des Beaux-arts et musée des arts décoratifs de de Nantes
- 1976 Maison des arts et des loisirs Montbéliard
- 1978 Centre culturel, Privas
- 1979 École des Beaux-arts Angers
- 1989 Musée Pierre André Benoit, Alès, Bibliothèque Nationale, Paris
- 1990 Musée des Beaux-arts de Rennes, Musée des Beaux-Arts d’Evreux
- 1991 Musée des Beaux-arts de Tourcoing
Œuvres dans les collections publique[]
- Artothèque de Montréal
- Musée National d'Art Moderne, Paris
- Musée de la Ville de Paris, Paris
- Musée Cantini, Marseille
- Musée des Beaux-Arts, Verviers
- Musée des Beaux-Arts, Nantes
- Musée de l'Athéneum, Helsinki
- Musée de l'Albertina, Vienne
- Musée d'Eastbourne, Angleterre
- Librairie du Congrès, Washington, U.S.A
- Musée des Augustins, Toulouse
- Musée de Clermont-Ferrand
- Fondation David Bright, U.S.A
- Centre d'Art Contemporain, Paris
- Musée National, Prague
- Musée d'art Contemporain, Montréal
- Musée d'Art Moderne, Cracovie
- Bibliothèque Nationale, Paris
- Musée des Beaux-Arts, Montréal
- Bibliothèque de la faculté de droit de l'Université de Sherbrooke, composition, Eau-forte 66/119 (1968)
- Musée des Beaux-Arts, Angers
- Musée Pierre André Benoit, Alès
- Bibliothèque municipale d'Angers
Notes et références[]
- ↑ (collectif 1990, p. 15)
Éléments de bibliographie[]
- Henri Chopin, Études poétiques pour les peintres James Guitet, Gianni Bertini, Pierre Gastaud et Nicolas Carrega, Bulletin de Cinquième saison, automne 1962.
- Cimaise, Modèle:Numéro-114, Paris, septembre-décembre 1973 [Le numéro contient des articles sur plusieurs des graveurs les plus importants des décennies précédentes, Marcel Fiorini, Krasno, Pierre Courtin, James Guitet, Arthur-Luiz Piza, Bertrand Dorny, Pierre Soulages, Henri Goetz, Stanley William Hayter, Johnny Friedlaender].
- collectif, James Guitet, Paris, Musée des Beaux-Arts de Rennes, 1990, 105 p. (ISBN 2-901430-21-X)
Lien externe[]
- français « James Guitet » sur l'encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
- français « AMICA »
- français « Dossier "James Guitet" à la Galerie Protée »
- français « avis de décès in Connaissance des Arts »